Synopsis :
Le réveillon de Noël 1915 est particulièrement sanglant à Verdun.
L'artilleur Julien Aumoine dit qu'il s'en souviendra longtemps ! II
ignore qu'il lui reste à peine deux mois à vivre... Le 21 février 1916,
dans un trou d'obus, Julien est réduit en cendres. Pas de corps, pas de
décès : l'état-major est formel. L'artilleur est porté disparu. La
famille doit attendre durant des mois l'annonce officielle. Impossible
de ne pas espérer, douter et souffrir sans répit. Marie, sa mère,
courageuse agricultrice de l'Allier qui a déjà vu mourir l'aîné de ses
quatre fils, va-t-elle surmonter l'épreuve ? Peut-elle imaginer que les
deux derniers, Jean et Raymond, risquent aussi leur vie ? Ceux-ci,
anéantis par la mort du benjamin et par la barbarie du conflit
terrestre, n'aspirent plus qu'à s'élever au-dessus de la mêlée : de son
Spad, puissant chasseur français, Raymond livre alors ses plus durs
combats. Il fallait le souffle romanesque d'un Pierre Miquel - sans
compter une connaissance encyclopédique de la période - pour restituer
Verdun vu des entrailles de la terre comme du ciel ; pour exprimer
l'ivresse de ces pionniers de l'aviation militaire, risque-tout amoureux
d'une machine ; pour célébrer les héros d'une guerre sans épitaphe.
Mon Avis :
Avec ce troisième tome, on se retrouve plongé dans la première guerre mondiale au cours de l'année 1916. Nous continuons à suivre les frères Aumoine engagés dans les terribles batailles à Verdun. La pauvre mère de ses jeunes Marie connait la mort de son second fils Julien, le benjamin.
Ce livre est vraiment bouleversant. Pierre Miquel est un historien brillant et un romancier qui sait retranscrire dans cette saga la cruauté de cette période de notre histoire.
Ma note : 18/20